« J'ai entendu dire que tes rêves s’étaient réalisés... »
Identité Identité
Salut Londres, moi c'est Colton Nehemiah Hawkins. Je suis née à Leicester le 18 septembre 1912 ce qui fait que j'ai actuellement 98 ans, enfin 25 ans maintenant. Je suis en Angleterre depuis ma naissance et on peut dire que je gagne bien ma vie car je suis infirmier. Mais c'est la vie et tant pis ! Ah et j'oubliais de vous dire, je fais parti du groupe Foret Noire
Raconte moi une histoire Raconte moi une histoire
« Mr Hawkins. Bonjour Mr Hawkins… Vous avez passé une bonne nuit ? On va vous lever et vous faire votre toilette, d’accord ? » ; Comme si j’avais le choix de toute façon. Certains prenaient un malin plaisir à se laisser toucher l’engin par de jeunes et jolies infirmières… La plupart d’ailleurs. Moi non. Je ne trouvais rien de plus dégoutant. Malgré mon grand âge, et ma dépendance physique, j’avais toute ma tête, et ma pudeur et mon intimité en prenaient un coup à chaque fois. J’aurais du être content n’est-ce pas ? Je devrais m’en réjouir… Que chaque matin, une charmante demoiselle me réveille et m’astique l’entre jambe et tout le reste du corps… N’importe quel homme voudrait être à ma place pour en jouir convenablement. Pas moi. Non pas que je n’aime pas ça. N’importe quel homme, même le plus vieux du monde adorerait tirer son coup avec une minette. C’est juste que… Que je sens que c’est trop tard. Que je vais bientôt m’en aller. Je serais tout bonnement incapable de dire pourquoi je le sens… C’est comme ça. Je le sais, c’est tout. Hochant ma tête, de gauche à droite, en signe de négation, je resté vautré dans mon lit. « Pas de toilette ? Ca ne va pas aujourd’hui Mr Hawkins ? » ; Je la regarde, sans le moindre sourire sur mon visage ridé et affaibli et parvient à ouvrir la bouche pour marmonner d’une voie tremblotante et lasse que je n’ai pas envie de me laver aujourd’hui. Bien tenté. Comme si elle allait m’écouter… Après tout, je ne suis qu’un patient occupant une chambre miniature qui cédera sa place à un autre une fois parti… Ca semble bête, ça semble même horrible… Mais j’ai vécu tellement de chose, et ces dernières années, on m’a laissé moisir ici, sans se soucier de quoi que se soit… Alors… Ouais, ça semble horrible, mais ces dernières années je me suis préparé à la seule et unique chose obligatoire dans la vie : la mort. Chaque soir je me couchais plus affaiblis, en croyant ne plus jamais ouvrir les yeux. Et chaque matin, je me réveillé surpris de revoir la lumière du jour…
Sans un autre mot de ma part, je me redressais avec l’aide de l’infirmière dans mon lit, et me glissait sur la chaise douche prévu pour ce soin. Moi aussi, j’ai étais infirmier, je sais ce que c’est d’avoir un patient chiant… Alors j’exécute, contre ma volonté. M’amenant dans les douches, elle me retira mon pyjama, me laissant nu complètement… Un sourire, elle contempla mes tatouages. Elles faisaient toutes ça. A chaque fois qu’une petite nouvelle arrivait dans le service et me faisait ma toilette, elle restait scotchée sur mes tatouages. Quand on est jeune on trouve ça cool, trop fun, super quoi… Mais on n’imagine pas qu’à 98 ans, ils seront toujours là, au même endroit, sur une peau ridée, tombante… Tout comme moi, mes tatouages avaient perdus toute leur jeunesse. Il y a quelques années, j’aurais bien donné n’importe quoi pour retrouver mon corps d’autre fois. Aujourd’hui, c’est fini. Je vais mourir, je le sais. Je suis voué à cela comme chaque être sur cette terre, j’suis prêt à rejoindre ceux qui m’on quitté bien trop tôt … J’suis prêt à m’en aller.
Après la douche, à ma demande, l’infirmière me ramena dans ma chambre et me laissa m’allonger dans un silence des plus complets. Je n’avais plus que ça à faire, resté coucher et attendre… Attendre que mon heure vienne. Et c’est en sortant de ma chambre qu’elle a prononcé cette phrase magique… Cette phrase qui ne m’était pas destiné mais qui confirmé ce que je ressentais et que j’attendais depuis longtemps. Cette phrase qui me rendait à la fois mal mais terriblement rassuré… « Je crois que c’est bientôt la fin pour Hawkins. » Il était temps.
Le soir même, j’ai été prit de convulsions et de douleur dans la poitrine. Je me suis demandé si s’était l’heure. Si j’allais enfin partir. Vu l’affolement des soignants autour de moi, ça devait l’être. Puis, la douleur c’est apaisé. Je me sentais mieux. Mieux que jamais même… Alors s’était ça de mourir après tant d’années ? Une forte douleur, puis un apaisement… Je n’ai pas cherché à comprendre. Ce que je voulais allait enfin se réaliser. Je me suis laissé aller, fermant les yeux. Et là, j’ai pensé. A tout à rien. A ma vie. A mes amis, mes connaissances. Mes amours. Pas de femme. Oohh, j’en ai marié trois. Mais aucune n’a vraiment été la bonne. L’amour fou je ne l’ai jamais connu je crois. Ni d’enfant… En réalité, j’ai préféré consacrer ma vie à aider les autres plutôt qu’à moi-même. J’aurais adoré fonder une famille en y réfléchissant bien. J’aurais adoré que des enfants et des petits-enfants viennent me voir à mon chevet… Me racontant leurs exploits au boulot ou à l’école. Et j’aurais aimé qu’une charmante femme aux yeux clairs et cheveux gris se trouvent souriante à côté de moi et me tienne la main en me rassurant… Mais non. Toute ma vie, c’est moi qui me trouvais au chevet des personnes qui comme moi n’avait jamais trouvé d’amour assez fort pour s’y rattacher. C’est moi qui tenais la main de ces personnes, les regardant dans les yeux en leur assurant que tout allait très bien, tout en sachant que demain, ça allait être la fin… Toute ma vie, j’ai vu des nourrissons voir la lumière pour la première fois, toute ma vie j’ai vu du sang couler, des larmes, des yeux se fermer et ne plus jamais s’ouvrir… Maintenant, c’est à mon tour. Rouvrant les yeux précipitamment, mon regard se pausa sur une demoiselle en blanc venu vérifier ma perfusion. « S’i, si, s’il-vous-plait… Resteezzez avec moi… » ; S’était tout. Une simple requête. La dernière, je vous le promets. Sentant sa main se nouer à la mienne, une larme roula sur ma joue ridée, mes paupières se refermant sur mes yeux, pour ne plus jamais s’ouvrir.
Je n’sais pas comment. Je n’sais pas pourquoi. Mais la lumière du jour a percé mes paupières, me forçant à les ouvrir. Je suis resté comme ça, un moment sans bouger, puis j’ai tourné la tête, me rendant compte qu’elle n’était plus là. Qu’elle ne m’avait pas accompagné jusqu’au bout… Quel bout ? Puis-ce que j’étais toujours là… Et puis comme chaque matin, la porte de ma chambre s’ouvrit, une charmante infirmière souriante entra me saluant, se dirigea vers la fenêtre pour ouvrir les volets, sans même la peine de me regarder. Une fois la chose faite, elle se retourna, portant son regard sur moi et… Et à voir son visage, je devais surement être quand même mort et probablement en décomposition. J’en avais juste pas encore conscience. Mais non. Elle s’approcha de moi à la fois intrigué, distance mais curieuse. Elle me découvrit sans même m’en demander l’autorisation. « C’est fabuleux… C’est… Et dire que moi aussi j’avais l’impression d’avoir rajeunit en me levant ce matin ! Mais alors vous ! » ; Sans que je ne comprenne pourquoi, elle me retira le haut de mon pyjama et inspecta mon torse. « Waouh magnifique pec ! Et les tatouages… C’est juste extraordinaire ! Mr Hawkins, c’est bien vous ? » ; Evidement que c’est moi ! Elle ce fou de ma gueule ? Qu’elle me laisse en paix, qu’elle me laisse m’en aller ! « Aller hop ! Levez-vous, c’est un miracle ! Il faut absolument que vous voyez ça, que tout le monde voit ça ! Aller, aller, levez-vous ! » ; Comme si j’ne avais encore la capacité. Cependant pour lui montrer que je n’étais pas indifférent à ces propos, j’appuyais comme à mon habitude sur mes mains pour essayer de lever. Et alors que d’habitude, je n’y parvenais pas, en même pas quelques secondes, j’étais sur pieds, fasse à elle. Mon bas de pyjama glissa, dévoilant ma couche, elle aussi désormais trop grande. Je ne comprenais pas… En regardant mon torse et mes bras… Tout avait l’air si jeune, si musclé, si frais… « Ouhlàlà… C’est que vous disiez vrai ! Qu’est-ce que vous êtes sexy jeune ! » ; Et en riant elle me prit la main m’entrainant dans les couloirs, me faisant marcher sans aucune difficulté. Puis elle me ramena dans la salle de bain, ne manquant pas d’alerter ces collègues au passage. Elle dénicha un miroir dans l’un des tiroirs et me le tendit.
A croire que mes désirs avaient été mal interprétés. Je n’avais qu’un seul désir : mourir. Et non pas rajeunir.
Dernière édition par C. Nehemiah Hawkins le Ven 13 Jan - 16:59, édité 5 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Jeu 12 Jan - 16:48
Je suis ce que je suis Je suis ce que je suis
Dernière édition par C. Nehemiah Hawkins le Ven 13 Jan - 18:17, édité 3 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Jeu 12 Jan - 16:51
Bienvenue parmi nous Bonne continuation pour ta fiche
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Jeu 12 Jan - 17:19
Merci *-*
(& ça marche =P)
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Jeu 12 Jan - 17:23
de rien ♥ & je vois ça xD
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Jeu 12 Jan - 17:40
DOUX JESUS *bave, bave et rebave encore*
Bienvenue chez nous ! (GARDEMOIUNLIENDELAMORTQUITUETOUTSURSONPASSAGEOUJETEVIOLE **_ )
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Jeu 12 Jan - 17:52
Merci (: Mince, dans ce cas viole moi *-*
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Jeu 12 Jan - 17:54
Ne provoque pas la bête sauvage qui est en moi Bonne continuation pour ta fiche
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Jeu 12 Jan - 18:16
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche.
Pour le fouet, j'essai de corriger ça au plus vite (a) Si tu as des questions, n'hésites surtout pas
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Jeu 12 Jan - 18:22
Norah S. Spencer a écrit:
Ne provoque pas la bête sauvage qui est en moi Bonne continuation pour ta fiche
J'suis là rien que pour ça en fait (a) Déchaine-toi *-*
Coke E. McGregor a écrit:
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche.
Pour le fouet, j'essai de corriger ça au plus vite (a) Si tu as des questions, n'hésites surtout pas
Haaan j'adore quand on m'obéit comme ça. =P *out* Merci mec! & au passage, j'adore ton prénom *-*
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Jeu 12 Jan - 18:30
Welcome bonne chance pour ta fiche
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Jeu 12 Jan - 19:13
Merci
S. Orsay Schepper
ADMIN † i believe i can fly
∞ Messages : 147 ∞ Date d'inscription : 20/12/2011 ∞ Localisation : Sur un banc dans un parc de Londres
∞ DANS MA TÊTE ∞ situation sentimentale: marié(e) ∞ dans mon coeur: ∞ juxbox:
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Jeu 12 Jan - 20:40
Bienvenue parmi nous
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Ven 13 Jan - 16:35
Merci
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Ven 13 Jan - 17:07
Il te manque juste le code pour être entièrement validé
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Ven 13 Jan - 18:18
Vous savez que j'suis blonde en vrai? C'est pas top de m'faire des coups comme ça (x
Mais c'est fait, je crois (x
Invité Invité
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause. Ven 13 Jan - 20:07
C'est bon je te valide
Bon jeu parmi nous (:
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause.
Nehemiah Ҩ Le bonheur n'existe pas, c'est la souffrance qui fait une pause.